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Terre d'accueil je t'écris, à la Pointe Noire

15 janvier 2013

1er mois de 2013, 1er message !

Le ciel, gris le matin, vire au bleu pétant la journée. Il pleut encore alors que la saison sèche devrait être là, jusqu’à mars. Notre quartier n’étant pas pourvu de routes goudronnées, il devient un dédale de dos d’ânes et de mares gigantesques qu’il faut franchir en priant de ne pas tomber en panne dedans.

Bonne nouvelle : le goudron arrive à nos portes. Ou presque. Nous n’aurons plus qu’un petit tronçon de route boueuse à franchir avant d’arriver sur une route digne de ce nom : goudron et évacuation d’eau. Sans cette dernière, les routes se creusent au fil des pluies.

La ville progresse.

Les élections approchent aussi.

elections

 

2013 s’annonce pleine d’émotions encore.

Ce blog sera-t-il plus fourni ? Je ne sais pas. Je n’arrive pas forcément à retranscrire toutes mes émotions, comme s’il me fallait le temps de tout digérer pour ne pas recracher des banalités. 

Notre année commence par une expérience de vie locale forte : la veillée. Si mon mari en est déjà à sa 3ème au moins, c'était ma première fois.

Nous nous sommes aventurés dans la cité, le soir, sur une route goudronnée (comme quoi le pays progresse) pour y assister. 

Le père d’un proche collègue de mon mari est mort.

Lorsqu’une personne décède ici, une veillée est organisée devant sa maison. On installe des sièges, de la musique et la TV. Les amis, la famille, les collègues de travail viennent chaque soir se recueillir avec les plus proches parents. Rien de triste, non. Les gens s’assoient et discutent. De tout et de rien.

Le goudron et l’électricité furent les principaux sujets de conversation avec nos interlocuteurs  : le progrès se mesure à ces éléments ici.

Et il faut admettre que le goudron avance.

Route

Est-ce une bonne chose ? Oui et non.

Oui pour les populations qui souffrent de vivre dans la boue et sont inondées en permanence. Fin 2012, les pluies particulièrement fortes, ont fait de nombreux morts ici.

Non si ce goudron va trop loin et détruit des forêts. Mais on en est encore loin, heureusement. Le Congo reste sauvage et magnifique par endroits. Il suffit de faire 30 minutes de route pour s’en rendre compte. Ou plus loin : ci-dessous, les chutes de Sossi (Dolisie)

Chutes de Sossi 115

 

Tous les soirs donc, pour la veillée, le même rituel s’installe.

Le dernier soir, le mort est ramené dans sa maison, d’où il partira pour être enterré. Et, ce soir-là, on veille le mort toute la nuit.

Dans le cas d’hier soir, le mort sera enterré dans son village natal, à Bindi. La famille va donc faire un long voyage car ce village se trouve vers Dolisi, à plus de 2h de route. 

Ce sont des moments à vivre pour se sentir du pays. Et notre démarche est très appréciée, celle de se déplacer et de venir participer à cet événement. Nous faisions le constat hier avec mon mari que travailler pour une société nationale, où le personnel est à 99% congolais, permet de vivre au cœur de la société congolaise et de mieux comprendre ses mécanismes. Et nous sommes heureux de vivre cette Afrique. Depuis Paris, elle n’avait pas du tout les mêmes couleurs et nous avions plein d’idées farfelues à son sujet. 

Je me rapproche aussi de ce peuple par le biais d’un apprentissage du dialecte local, le Munukutuba ou le Kituba (prononcer « ou » le « u »). Le cours est dispensé par un homme passionnant, qui partage aussi les us et coutumes du pays. 

Et je m’attache beaucoup aux personnes qui m’entourent.

Et j’aimerais arrêter d’avoir les larmes aux yeux quand j’entends que des enfants ne vont pas à l’école faute de moyens. Je ne comprends pas pourquoi cela me touche tant et pourquoi je peux avoir envie de pleurer si facilement. C’est ce que je déteste avec ce pays : me sentir impuissante face à tant d’injustice.

Ma résolution donc de cette année, aider à payer l’école aux enfants de la nounou qui élève seule deux enfants. Leurs pères respectifs ont chacun abandonné leurs enfants. Lorsqu’elle a demandé la contribution pour l’école à l’un d’entre eux, sa réponse fut : « débrouille-toi ».

ecole

Eh bien, elle se débrouille notre Ella et elle mérite qu’on l’aide !

Et honte à ces hommes lâches qui abandonnent leurs enfants.

Même si je ne sais pas quel est le niveau de l’éducation qui leur est fourni, ils sont mieux à l’école que dans la rue.

 

Que 2013 vous soit belle et émotive !

Arbre coeur

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30 octobre 2012

Le retour après l'été...

Nous sommes arrivés un vendredi matin ici, le dernier du mois d’août. J’ai passé une nuit blanche dans l’avion à veiller le petit et à me demander à chaque turbulence si l’avion n’allait pas chuter.

Je n’ai sans doute pas bu assez de champagne pour m’étourdir et me faire oublier que j’étais dans le ciel, à plus de 30 000 pieds de haut, suspendue dans les airs, plus haut même que les oiseaux. Si les oiseaux ne s’y aventurent pas, c’est qu’il y a anguille sous roche, non ? 

Je n’ai pas réussi à dormir de la journée et j’ai fini par m’écrouler à l’heure du déjeuner, exténuée. 

Les 3 premières semaines, on a accumulé les soucis. Le quotidien ici en somme.

Je ne compte plus le nombre d’heures passées sans eau, les pannes d’électricité non relayées par un groupe électrogène en panne. 

Pour me calmer : j’ai acheté des plantes pour fleurir le balcon de la maison.

Mais aussi le jardin qui ressemble plus à une grande terrasse qu’à un jardin.

Et je ne vais pas m’arrêter là, c’est si grand qu’on pourrait en mettre partout.

Si cela peut m’éviter de m’énerver, le jeu en vaut la chandelle.

Je me calme en rempotant des plantes et en triant les déchets présents dans la terre que le jardinier a apportée : morceaux de verre, plastique et j’en passe. 

Depuis mon retour, je tente de trouver ma place de « blanche » ici. Je tente de me dire que les Hommes sont partout les mêmes : l’ignorance les rend racistes et mauvais. L’arrogance aussi. Heureusement, je croise des sourires riches et sincères. Et de m’accrocher à ces rencontres salvatrices.

Rester seule dans un pays étranger n’est jamais la solution même si on se croit fort.

Je me croyais forte.

Je ne suis en fait que faiblesse.

Et mes nouvelles rencontres m’aident à porter en avant mes forces pour prendre le meilleur du Congo. 

Au menu des rencontres souriantes, je citerais Prince. Il invite notre fille aux rythmes du Djembè chaque lundi.

Le voici en concert ci-dessous, avec sa sanza :

PA130794

 

 

 

               

 

 

 

 

 

 

 

Mais aussi une certaine Constance, gabonaise d'origine, qui est un rayon de soleil dans ce pays où il ne devrait pourtant pas manquer.

15 juin 2012

Lecture !

Demain jaurai 20 ans

Encore un livre indispensable quand on vit à Pointe Noire. Un auteur incontournable.
Lecture en cours, un vrai bonheur.
Alain Mabanckou est né à Pointe Noire mais il l'a quittée quand il avait 22 ans. Il vit actuellement aux Etats-Unis mais a fait un retour dans sa ville natale, récemment, que je ne tarderai pas à vous conter !

4 juin 2012

Sèche saison...

Sèche motivation... Et je ne vois qu’une seule date à l’horizon capable d’apaiser cette sécheresse : vendredi 29 juin au soir, lorsque nous monterons dans cet avion pour nous envoler vers l’Europe pour 2 mois de répit.

Avion1

A la maison, la maladie ne nous quitte pas. Elle est omniprésente. Au palu, est venu se greffer une gastro. Et maintenant, le rhume s’installerait ? Ah non, ça suffit !

J’ai cru mourir. Et je m’en remets difficilement. J’ai pleuré, la nounou a prié (« Seigneur, protège cette famille ») et j’ai cru à un mauvais scénario.

Côté personnel de maison, la femme de ménage a réussi l’exploit de contracter le palu, la fièvre typhoïde et des salmonelles ; le tout en même temps. Vu l’état dans lequel je me trouvais avec mon seul palu, je n’ose pas imaginer dans quel état elle se trouve.

Et de m’appeler ce matin pour me dire qu’elle n’avait pas réussi à « lever son corps ».

Alors que je l’avais sommée de rester chez elle toute la semaine !

Je lui ai encore tiré les oreilles. J’espère qu’elle a bien compris qu’elle doit se soigner et rester au repos.

Il y a parfois un fossé dans la communication ici, à tel point que, si par chance une personne a compris ce que je voulais dire, je lui demande de l’expliquer à ceux qui n’auraient pas compris.

Com

De nombreuses expressions prennent un autre ton et on peut vite mal se comprendre voire se fâcher.

Et lorsque la nounou de notre fils me parle d’une personne « boucharde », j’en reste coi.

« Quoi ? »

Ou plutôt « Comment ? » comme l’intime la politesse.

Je l’interroge.

Elle s’étonne que je ne connaisse pas ce mot.

Elle m’explique : « c’est une personne hautaine, arrogante, méprisante. »

La nounou… Un véritable personnage atypique mais si attachant.

Elle est très nature, dirons-nous et arrive à me gêner.

Cet après-midi elle m’explique qu’elle souffre à cause de ses « menstruelles ». Et elle entre dans des détails que je comprends à peine. Elle me parle d’un retard, de montée de lait et finit par me montrer un sein et en faire gicler du lait ! C’est fait avec un tel naturel, qu’on ne peut pas protester (« Couvrez ce sein que je ne saurais voir ! »).  J’espère qu’elle ne le fait pas avec mon mari…

Sein

J’ai l’impression de vivre un roman parfois. C’est ce qui rend cette aventure si belle !

16 mai 2012

De retour...

au bas débit, entre autres...

L’internet n’est pas des plus rapides ici, ce qui rend difficile l’écriture de ce blog. Ça traîne, ça rame et je me décourage.

Nous sommes donc rentrés et je redécouvre avec plaisir la vile. Je m’aperçois qu’à chaque retour de France ou d’ailleurs, je suis plus forte. Je connais mieux la ville, les us et coutumes et je m’adapte.

Je ne suis pourtant pas encore familière avec le fait de soudoyer, ce qui serait de mise avec la police.

Arrêtée pour « conversation au volant » (ce que le policier a indiqué sur ma contravention. J’ai pour ma part défendu mon cas : j’étais arrêtée dans une file en attendant que le policier la fasse avancer. J’ai posé mon téléphone dès que le policier a fait signe d’avancer. J’étais donc à l’arrêt. Mais, bizarrement, mon argument n’a pas convaincu), j’ai fait appel à l’aide d’un congolais pour me sortir du pétrin et récupérer mon permis. J’ai donc dû arroser deux personnes : le policier et ce congolais. Je n’ai pas osé proposer directement au policier un billet en échange de mon permis, effrayée que j’étais d’empirer mon cas. Tout le monde fait pourtant cela ici, c’est connu. Mais je n’arrive pas à me départir de mon honnêteté et, finalement, je décharge la tâche sur un autre. Ça ne me rend pas moins coupable de corruption puisque je paye un autre pour faire le sale boulot. Je me rends donc coupable de lâcheté.

mobile in car 

Mais si le retour est plus facile, des épreuves peuvent encore me décourager. 

J’ai découvert cette nuit ce qu’enduraient les populations ici, avec la malaria. Maux de tête, frissons, courbatures. J’ai cru mourir. Je me suis donc fait conduire à la clinique. Le test au palu (appelé ici la goutte épaisse) s’est révélé négatif mais, au vu des symptômes, le médecin a préféré me donner un traitement antipaludéen.  J’entame donc ce matin un traitement de cheval de trois jours. Encore une excuse pour déserter ce blog et inscrire en lettres capitales 

BLOG EN CONGE MALADIE

Malade

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20 avril 2012

Pause parisienne

avion

Départ imminent. De retour le 7 mai.

Au programme :

- Paris I love you

- Pau pour voir la région et visiter une maison

 Maison

- Récupérer des affaires chez une certaine Mamie Louise pour la boulangerie de mes amis ici, à Pointe Noire

- Appeler un cousin  de la nounou pour voir s'il a quelque chose à me donner pour elle

- Acheter un petit appareil photo pour un vendeur d'art pour payer l'achat d'un instrument de musique (il préférait cela plutôt à de l'argent - Heureux, il m'a dit que s'il avait un enfant, il l'appellerait comme moi. Il faudra que je revienne sur cette histoire de noms ici, au Congo)

- Rennes pour assister au mariage d'une femme formidable et faire la connaissance de certaines de mes étoiles de mars (j'en suis émue d'avance). En profiter aussi pour voir des amis.

Mariage 

 - Rencontrer d'autres étoiles de mars

Bref, africaine à fond avec mes missions pour les locaux. Débordée surtout, comme à chaque retour en France.

A bientôt depuis radio Pointe Noire !

16 avril 2012

Lecture du moment

« Nous savions qu’entre l’équateur et le tropique du Cancer, les mois de la rentrée scolaire n’étaient pas ceux de l’automne, comme voulaient nous le faire accroire nos manuels de l’école primaire. Septembre, c’était la fin de la saison sèche. C’était, si l’on veut, notre printemps. Le moment où le paspalum, notre gazon indigène, vire du jaune au vert, et croît sans arrosage. C’est le moment où la chair des mangues se gorge de jus et de sucre, où les jacarandas piquettent leurs branches de fleurs pastel, où les hibiscus et les alamandas égayent les massifs, où les flamboyants éclatent de tous leurs feux. »

Une enfant de poto poto

Selon moi, ce livre doit faire partie de la bibliothèque de toute personne venant s'installer au Congo Brazzaville.

15 avril 2012

La vie en tongs, le rêve - Vraiment ?

pieds heureux

 

 

Ce n’est pas la vie en rose mais presque. Jamais de pieds oppressés dans des souliers ni enfermés dans des chaussettes. C’est la liberté. 

Et pourtant, ce n’est pas toujours le pied ; et surtout pas la vie en rose pour des milliers d’africains.

Squel

A la question « Que feras-tu là-bas ? », lorsqu’on m’interrogeait sur ma vie à venir au Congo, je répondais naïvement  « J’essayerai de m’impliquer dans une association pour aider les populations ».

Aujourd’hui, je ne fais partie d’aucune association bénévole.

Je ne savais pas, avant d’arriver au Congo, que l’aide humanitaire serait quotidienne.

En une semaine, voici les événements :

- La ménagère n’a pas assez d’argent pour payer l’école des enfants : je l’embauche un soir pour garder les enfants et se faire plus d’argent (payée au prix d’un baby-sitting européen, elle touche la moitié de son salaire mensuel en une seule soirée)

- La fille de la ménagère souffre de furoncles : je suis allée en pharmacie demander des antibiotiques et tous les produits de soin nécessaires pour la guérir (ici, avec de l’argent, tout s’obtient même sans ordonnance)

- La ménagère a fait une crise de palu, elle est venue me voir lundi avec sa facture d’hôpital que j'ai réglée. Elle est arrêtée une semaine. Je ne préviens pas sa Direction pour que rien ne lui soit ôté de son déjà maigre salaire.

- La nounou arrive en larmes hier matin et me dit « Ma sœur et son bébé sont mourants ». Finalement, le bébé est décédé. La mère avait fait une infection à l’accouchement de son cinquième enfant. Je n’ai rien eu le temps de faire.

- Vendredi, un vendeur d’art de la RDC (ils sont nombreux ici à essayer de vendre devant l'école) m’accueille à ma voiture, en sueur et angoissé. Sa fille de 2 ans a le palu ET la fièvre typhoïde. Il lui faut 15 000 pour payer les soins. Je le connais bien. Il me laisse en gage ses objets d’art. Je lui donne 20 000. J'attends des nouvelles mais avec ce cocktail mortel, je ne sais pas si elle va s'en sortir. A cet âge-là, les enfants n'ont souvent pas un volume de sang assez conséquent pour lutter contre le palu et une transfusion sanguine s'impose. Le genre de soin très difficile à prodiguer ici.

- Hier, une vendeuse de fruits et légumes à la sauvette m’implore d’aider à payer les médicaments pour sa fille malade. Je lui réponds :

- « je ne peux pas aider tout le monde [à ce moment-là, le film de la semaine me repasse dans la tête].

- Mais tu es ma copine

- Je suis la copine de beaucoup de personnes. Désolée. Vraiment, je ne peux pas. »

Et je monte dans ma voiture, enfermer cet horrible sentiment de culpabilité et me mettre dans une bulle qui me permettra de ne pas céder. Il faut avoir le cœur bien accroché pour dire « non » et mettre de côté sa compassion.

Dans ce pays, on se retrouve à bord d'un bateau en train de sombrer. On sait que tout le monde ne s'en sortira pas. Alors on fait des choix.

L’étendue des dégâts causés par un pouvoir avide et égoïste est colossale.

Chaque jour que je passe ici, je me pose cette question : "Comment peut-on abandonner ainsi ses enfants ?"

220px-Flag_of_the_Republic_of_the_Congo_svg

 Le vert pour la verdure, le jaune pour l'or, le rouge pour le sang versé par les esclaves.

27 mars 2012

Le concert

Samedi soir, nous avons découvert deux endroits : un bar à tapas, le Punch Coco et un piano bar, la Sanza. A la Sanza, à partir de 22h, un groupe se performe en live et des chanteurs défilent, dont la propriétaire du bar.

Le Punch Coco, c'est une terrasse couverte et protégée par des moustiquaires, un décor absolument pas espagnol et des faux perroquets dans une cage. Des tables basses, des fauteuils et la musique un peu trop forte pour une vieille rombière comme moi. La nourriture est bonne, les cocktails aussi. Bref, nous y retournerons !

Dans le piano bar, il fait sombre, très sombre. Même la serveuse a du mal à voir ce qu'elle fait. Est-ce propice aux coups fourrés comme verser une poudre louche dans le verre d'un ami peu apprécié ou pour attirer un homme dans son lit ? Des histoires circulent à ce sujet : le pire qu'il puisse arriver à un homme mal apprécié ici, c'est d'être drogué ou piégé. Il n'est pas question de règlements de compte sordides avec mort à la clef. Ouf.

Le groupe commence gentiment avec du Miles Davis et la nostalgie de Paris me prend. Nostalgie vite eclipsée par les morceaux qui suivent. Tout le monde danse, certains pour se défouler de la semaine, d'autres clairement à la recherche d'un coup pour la nuit de l'âme soeur. On sort pour trouver l'air (la cigarette n'est pas encore interdite dans les lieux publics) et retrouver la rue, la lumière, la réalité. Je n'ai pas envie de danser, je ne me sens pas bien ici. On rentre, fin du concert.

Un autre "concert" nous attend : le film de Radu Mihaileanu, un homme assez remarquable, récemment interviewé dans l'excellente émission En Sol Majeur, sur RFI. Ce film est très bon, cher Wilyrah et je te le conseille vivement ! Drôle, émouvant avec des acteurs remarquables dont François Berléand. L'histoire d'un chef d'orchestre déchu au rang d'homme de ménage pour avoir tenu à garder ses musiciens juifs à l'époque où ils étaient devenus personae non gratae. Une histoire folle de voyage à Paris, de dignité retrouvée, de famille déchirée.

Le concerto pour violon en ré majeur, op. 35 de Tchaïkovski en vedette :


Concerto pour violon et orchestre opus 35 de Tchaïkovski

 Le Théâtre du Châtelet me rappelle Paris et, de nouveau, la nostalgie m'habite ; moi qui oscille entre désir de rester et désir de partir. Toujours.

20 mars 2012

Danse africaine !

 Mon oxygène à moi, trois fois par semaine, les cours de danse africaine.

Il faut voir les miracles que cela fait sur mon moral.

C'est nécessaire voire vital ici, d'avoir ces moments heureux qui vous font vous accrocher à votre vie ici. .

Du pur bonheur dont voici des extraits :


African danse (lesson)


African danse 2 (lesson)

 

 

 


African dance 4 (Lesson)

 


African Dance 5 (Lesson)

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